L’intégration scolaire, préprofessionnelle, mais tout autant l’intégration sociale, appellent à l’invention de nouvelles pratiques qui ont déjà pris nom « d’innovations sociales, de partenariat, de mutualisation des moyens de ses différents acteurs, de travail en réseau, de démarche qualité, d’évaluation », – dans une logique d’économie de marché. La dimension interpellatrice de cette évolution est loin d’être négligeable, ce dont l’ensemble du secteur a conscience et peut saisir de manière dynamique pour repenser les projets d’établissement ou de service. Il n’en demeure pas moins vrai que, si la présentation s’est adaptée à l’air du temps, les valeurs de référence, les buts recherchés et les moyens mis en œuvre, nécessitent argumentation, travail d’élaboration et compte-rendu, tant aux usagers eux-mêmes qu’aux différents Ministères concernés (Santé, Emploi, Éducation nationale, Justice). Se situer « au carrefour des demandes » nécessite d’énoncer clairement les moyens mis en œuvre pour atteindre des objectifs d’insertion, repérés et évalués comme possibles. Ceux-ci doivent tenir compte de l’évolution actuelle tant de la population orientée dans le secteur médico-social que des politiques mises en œuvre.

Gilles Gonnard (président de l'AIRe)	Lionnel Deniau (président de MèTIS)

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