L’évolution des métiers de l’intervention sociale et de ses frontières est au cœur de cet ouvrage. Plusieurs questions de départ ont construit son fil rouge : que deviennent les métiers du social dans leurs évolutions contemporaines ? Quelle autonomie et quel contrôle les métiers du secteur social connaissent-ils ? Qui sont les professionnel·e·s et les acteurs.trices du secteur ? Quelles configurations entourent les métiers du social entre unité et hétérogénéité ? Quelles hybridations peuvent être éventuellement repérées ? Quelle analyse des activités peut être produite ?
Le questionnement central a été articulé à celui du « travail des frontières » s’agissant de l’intervention sociale et de la recherche en lien avec cet objet. De façon transversale, il permet d’approcher des questions plurielles telles que celles des territoires, des espaces, des institutions plurielles et de leurs frontières internes, mais également celles des temporalités, des rythmes qui viennent agir sur les évolutions des métiers, sur la problématique du brouillage des frontières par exemple, entre activités de l’intervention sociale et de la recherche, ou encore, entre activités relevant du social et d’autres secteurs.
L’ouvrage s’organise en trois grandes parties : frontières et professionnalités en mouvement ; frontières et transformations des métiers au prisme des enjeux de connaissance ; une approche sociopolitique des métiers et de leurs frontières.

Avec les contributions de Philippe Lyet et Yvette Molina, Patrick Lechaux, Bertrand Ravon, Philippe Lyet, Catherine Lenzi et Philip Milburn, Richard Wittorski, Philippe Mazereau, Ève Gardien, Alexandre Moine, Didier Vrancken, Yvette Molina, Christian Jetté, Ingo Bode (par ordre d’apparition dans l’ouvrage).