On écrit d’abord pour soi, sans penser réellement à l’intérêt que cela peut susciter chez les autres. J’ai écrit, j’ai peint, j’ai dessiné… j’ai accompagné, j’ai soutenu… pensant simplement faire mon travail, être à cet endroit où je pensais être attendu ; sauf que dans la réalité il y a les imprévus les inattendus qui ont émergés, autant de mes créations, de l’écriture, que des rencontres. C’est l’histoire de ce carnet de voyage, cette introspection chromatique, cette rencontre avec la chair des mots. J’ai découvert que l’art peut servir à accompagner, à aider les autres et soi-même à se tenir debout quand ça vient à flancher. J’ai constaté que l’art ne sert jamais à oublier. L’art sert à se souvenir, encore et encore. A se souvenir « en corps ». A se rappeler que ce corps fait partie d’un corps social. Est arrivé le moment du partage de ce travail d’élaboration puis l’effet inattendu d’une proposition de publication de mes écrits par un représentant de « champ social éditions ». Il m’a fallu du temps pour réaliser, digérer et envisager l’imprévisible ; le temps nécessaire pour prendre la décision de médiatiser autrement. Aujourd’hui, par cette démarche, je viens vous solliciter pour participer à la concrétisation de ce projet sous forme d’un pré- achat par le biais d’une souscription pour financer l’édition de cet ouvrage.